Enseignante de français et d'anglais. Pendant 10 ans en lycée professionnel et, depuis 2019, à l'université. J'ai enseigné en France et à l'étranger et j'ai été présidente d'une association oeuvrant pour les Dys et leur famille de 2014 à 2024. J'ai également porté le projet d'ouverture de l'école démocratique de Brest, école à pédagogie alternative et je suis praticienne Davis - quand mon emploi du temps me le permet - depuis 2014. Depuis toujours, je suis à la recherche de solutions pour permettre à tous d'apprendre dans les meilleures conditions.
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Malika, 9 ans
"Le résultat des 5 jours de méthode Davis sur Malicia a été remarquable dans le sens où elle a appris à se maîtriser, se concentrer pour ne pas s'éparpiller et pour ne pas penser à autre chose que ce qu'elle fait. Elle a pris, depuis plus d'un an, de la maturité. La méthode Davis a permis à Malicia de prendre confiance en elle, de ne pas se mettre en situation d'échec et de prendre son "trouble" pour un plus dans la vie! Il lui arrive même de citer un personnage célèbre étant dyslexique pour prouver aux autres enfants ce qu'elle vaut. Elle aime écrire aujourd'hui dans un cahier, un journal intime ou des petits mots sur un bout de papier. Elle n'a plus peur d'écrire, bien au contraire! Son institutrice est compréhensive et l'accompagne dans de bonnes conditions sans la mettre en situation d'échec. Malicia est aujourd'hui dans une classe de CM1-CM2, dans un petit groupe de 6 élèves pour un meilleur apprentissage. Malicia reprend régulièrement l'image des "mains" dès qu'elle sent qu'elle bute sur un mot à la lecture. Sa différence, la méthode Davis en a fait un atout. Nancy Dosseh a aidé Malicia à comprendre, à accepter sa façon d'être, d'apprendre et elle lui a permis d'en faire sa force. Malicia n'a qu'une envie, revoir Nancy pour partager cette même complicité qui l'a rassurée et lui a apporté une autre image d'elle et de sa dyslexie. Un grand merci de sa part et de la mienne!"
Chloé, 10 ans
"Née avec le don de la dyslexie, la méthode Davis, pratiquée avec Nancy en décembre dernier, m'a permis de créer les mots difficiles à l'aide de la pâte à modeler et c'est comme si ces mots étaient entrés dans mon cerveau par le bout de mes doigts. Maintenant, je dois continuer à pratiquer mais comme c'est mieux, je suis contente."
Théo, 13 ans
Les problèmes de lecture de mon fils ont été détectés en fin de CE2. Il fut donc suivi en orthophonie et, arrivé en 6ème, le diagnostic de dyslexie et dysorthographie a été clairement posé. L'orthophonie lui apporte beaucoup mais peut-être pas suffisamment... Nous avons eu connaissance d'une méthode toute particulière et bien différente d'une approche classique, à savoir la méthode Davis. Et je dois dire que ce stage intensif d'une semaine a fait progresser mon fils de façon spectaculaire même si nous n'avons pas beaucoup de recul: Les progrès en lecture sont impressionnants! Je conseille donc le suivi de ce stage à toutes les personnes dyslexiques.
Sophie, 21 ans
Avant le stage, je ne savais pas vraiment si j'étais dyslexique mais j'avais de plus en plus de difficultés au fur et à mesure que j'avançais dans mes études.
J'ai eu mon bac S avec une note de 10,5 et en redoublant ma terminale.
Mais c'est, arrivée à la fac de biologie, à 19 ans, que j'ai vraiment ressenti de la difficulté. Je n'arrivais presque plus à me concentrer en cours et donc j'avais beaucoup plus de travail à fournir, chez moi, pour rattraper ce manque de concentration en cours.
De plus, je n'ai jamais vraiment aimé la lecture, sans doute à cause de ma dyslexie, ce qui ne facilite pas l'apprentissage !
C'est à 21 ans, étant à la fac, que j'ai choisi de faire ce stage.
Pendant le stage j'ai pu me rendre compte que je suis vraiment dyslexique mais que c'est loin d'être une maladie ou un problème, c'est juste qu'on a une autre façon de voir, de comprendre et d'apprendre les choses. Or l'école, pour la plupart, n'enseigne que d'une façon alors qu'on est tous différents et qu'il y a bien plus qu'une façon d'apprendre. C'est pour ça qu'on devient « dys ».
J'ai beaucoup apprécié le stage où j'ai pu reprendre les bases en partant des lettres aux mots puis aux phrases et enfin au texte.
Surveiller mon compteur qui soit augmente soit diminue trop ce qui, par exemple, me fait rater des mots pendant la lecture.
Apprendre à développer ma visualisation (prendre conscience de ma pensée en images et apprendre à m'en servir), qui est souvent existant chez les « dys » et d'autres choses encore.
Aujourd'hui, après le stage, je continue de faire attention à mes 3 outils.
Je fais maintenant un BTS dans le bois. Cela me plaît, j'ai enfin trouvé ma voie et je m'investis naturellement et avec plaisir dans cette spécialisation. J'arrive à mieux me concentrer, à m'exprimer tout en faisant attention à mon compteur.
Même dans la vie au quotidien, je peux m'exprimer plus clairement et plus sereinement. Au fur et à mesure, ça m'aide à prendre plus confiance en moi.
Elora, 11 ans
Nous avions fait suivre le stage à notre fils ainé, Mathias, et, suite aux résultats, nous avons pris rendez vous pour définir les besoins d'Elora. Contrairement à son frère, Elora n'est pas reconnue dyslexique mais éprouve quelques difficultés de concentration mais aussi de confusion de sons.
La décision de faire le stage est prise afin qu'elle prenne l'habitude d'utiliser les différents outils de la méthode Davis. C'est avec efficacité que les premiers résultats scolaires sont arrivés rapidement. Elora aborde maintenant avec plus d'aisance ses devoirs et ses cours.